tout le monde veut prendre ma place
Lundi dernier, je participais aux sélections Bruxelloises de l’émission de France2 “tout le monde veut prendre sa place”. Ce fut l’occasion d’une après-midi intéressante, passée à interagir avec d’autres candidats, discuter, rire pour évacuer la tension qui s’accumulait au fil des épreuves. Malgré le fait que les quelque deux cent personnes rassemblées étaient toutes candidates à passer en prime time à la télévision, peu d’entre elles semblaient à l’aise, sans doute un reste d’angoisse de l’examen d’embauche. Le test de culture générale arrive assez rapidement, sept minutes pour répondre à cinquante questions, pas de choix multiple, un gros frisson traverse l’assistance dans un murmure. La question habituelle se passe de bouche à oreille : “tu as étudié…?”. Autant dire qu’espérer se préparer à un test de culture générale est un non sens, même en avalant l’intégralité de wikipedia. J’avoue disposer de ce que j’aime appeler ma propre “culture pop hétéroclite”, patchwork assemblé au cours de mon existence en sautant avec intérêt sur tout ce qui me passionne, en tendant une oreille au programme radio que personne n’écoute, en lisant le chapitre qui me plaît dans le livre trouvé au hasard d’une étagère de bibliothèque, à cultiver ce qu’on pourrait dénigrer comme la science du touche à tout. Avec pourtant les dénominateurs communs, qui sont en fait mon seul carburant, curiosité et passion. Sans moyen de préparation réel et sans vraie pression – j’étais juste là “pour voir” – je n’ai pu que demander à tous mes neurones de se mobiliser de la manière la plus libre possible, à les imaginer flottant quelque part, prêts à répondre à la moindre sollicitation, aussi irrationnelle fût-elle. Et c’est exactement ce qui arriva, j’ai vécu l’expérience étrange de savoir sans vraiment savoir, de me connecter à mon inconscient et y laisser affleurer des réponses, de m’autoriser à les considérer comme valables. Le résultat fut agréable et surprenant, le meilleur score d’une classe qui ne comptait pas que des imbéciles.
quel lien avec l’hypnose?
Vous me direz, outre le fait d’utiliser astucieusement les mots clés des moteurs de recherche et de me jeter des fleurs, pourquoi cet article ? Sans doute parce que cet épisode m’a permis de déceler et de décrypter un peu plus une série de mots clés qui peuvent aussi faire partie de votre existence : Stress – Compétition – Compétence – Présentation – Passion. Si j’en fais un article, c’est parce qu’une fois de plus, je me suis utilisé comme cobaye pour mieux comprendre certains mécanismes qui nous animent, tout autant que ceux qui nous pétrifient. Il est possible de comprendre un peu mieux chaque jour nos mécanismes internes, de mieux se connaître, possible d’apprendre de nouveaux moyens pour se décrypter et d’intervenir là où ça pourrait faire mal. Ces techniques, efficaces, surprenantes et faciles à mettre en oeuvre, sont à votre portée et je vous propose de les découvrir.
sélection pas si naturelle
Et si la vie n’était juste qu’un gigantesque processus de sélection, un processus où toutes nos ressources sont mises à l’épreuve, y compris celles que nous ne soupçonnons pas d’exister ? Si plutôt que nous cramponner à ce que nous savons, ce que nous croyons savoir, nous arrivions à remettre en question ce que nous considérons comme vérité absolue. Nous est il possible de cultiver une joie du savoir, un vrai bonheur d’exister, de nous poser les bonnes questions qui ne sont pas forcément celles que tout le monde pose ou se pose.
C’est cette passion que je mets à votre service quand vous venez me trouver. La passion qui m’anime à vous aider à trouver la solution par la bonne question, quitte à remettre en cause certaines certitudes.