Je n’aurais jamais du commencer…
La scène se passe dans un hopital, une femme alitée, habituée du lieu suite à de nombreux problèmes cardiaques se confesse aux caméras de France2.
Le tabac fait aujourd’hui de plus en plus de victimes chez les femmes, les pathologies ne sont pas obligatoirement celles qu’on croit, les symptômes inattendus et apparemment sans lien avec le tabac.
Outre le côté alarmiste voire racoleur du sujet, JT de 13 heures oblige, ce qui m’a frappé c’est la résignation qui semblait émaner de cette personne, ses mots avaient quelque chose d’inéluctable, tant quant à l’issue de sa maladie qu’à l’impossibilité d’arrêter de fumer une fois qu’on a commencé.
“C’est bien connu”, après une première cigarette, vous serez liés à vie, et ce n’est pas uniquement l’industrie du tabac qui nous le dit mais aussi la société toute entière, comme si on imaginait des clubs de fumeurs qui voudraient arrêter mais se supportent l’un l’autre dans la notion que c’est juste impossible. Le piège est tendu et se referme à chaque clope.
Car on a beau avoir autour de nous des exemples de gens qui ont réussi à arrêter, le message négatif est plus facile à accepter, parce que plus accessible, tout nous rappelle qu’il est quasi impossible de sortir de l’engrenage de la cigarette. Pire, beaucoup de ceux qui ont arrêté de fumer nous répètent qu’il faut juste avoir de la volonté, peignant une couche supplémentaire de déprime sur ceux qui n’y arrivent pas.
Suis-je en train de dire qu’arrêter de fumer est facile, pas vraiment, impossible, certainement pas, possible et à la portée de tous, encore faut-il se donner les moyens, les outils pour arriver à ses fins. Et commencer par savoir ce qu’on veut exactement, arrêter de fumer ou contrôler sa consommation ? Je suis personellement d’avis qu’il vaut mieux “s’en griller une” occasionnellement, un soir, avec des amis, juste pour le plaisir que de s’interdire absolument le moindre écart. Tout s’interdire c’est aussi accepter que céder à la tentation est un échec. Dans de telles conditions de “cigarette sociale”, céder à la tentation se transforme en victoire, la cigarette du samedi soir devient la preuve que vous avez arrêté de fumer, quoi qu’en disent les autres.
Et tout commence dans la tête, tout commence une fois de plus par la petite voix à l’intérieur qui vous répète mille fois par jour que ce n’est même pas la peine d’essayer. Pour démonter cet argument et renforcer l’idée d’une possibilité d’arrêter ou de gérer votre consommation de tabac, je vous propose l’idée suivante : si nous excellons tant à pratiquer l’auto-hypnose pour continuer à fumer, ne pouvons nous pas d’une manière ou d’une autre renverser la machine à notre avantage ?
J’affirme que c’est possible, ici et maintenant, avec les outils adaptés et un mode de pensée légèrement différent.
Contactez-moi pour en savoir plus, je suis à votre disposition pour évaluer vos demandes au cas par cas.
À très bientôt,